Surin 2 mais toujours proche du Cambodge

Marché, marché nous avons pour trouver l'agence de tourisme de la ville qui avait secrètement déménagé. Et nous nous sommes offert une voiture avec chauffeur pour aller au loin visiter les ruines de temples khmers de la région.

le Prasat Sikhoraphum, construit au XIIè siècle

des apsaras

puis plus loin, à Si Saket, le Prasat Wat Sa Kamphaeng Yai. (je ne le sais pas par cœur, j'ai le Lonely planet à côté de moi)
Dans celui-ci les ruines du XIè siècle sont intégrées dans l'enceinte d'un wat moderne.

doté d'un gong gigantesque (Iza en donne l'échelle)
espérons qu'il ne sonne jamais !

et de la statue colossale d'un indiscutablement grand homme de nous inconnu
Klod lui arrive au genou, toute méchanceté mise à part.

le reste d'un yoni, symbole féminin
nous avions vu beaucoup de yonis et de lingams au musée de Phnom Penh

D'autres curiosités sur le côté de cette pagode : des statues d'hommes souffrant d'étranges maux (nous n'avons à ce sujet aucune explication valable)

Nous n'en avons sélectionné que 2 sur une vingtaine, tout à côté de ce superbe temple.

Ici le type de représentation du visage se fait sur d'autres canons, le nez est plus plat, la bouche plus large, nous sommes en pays khmer.

et la serveuse du restaurant ressemble à ces statues.

A propos de restaurant , nous avons été déposés dans l'un d'eux au bord de la route dont voici la carte :

Faute de la comprendre nous avons fait confiance aux images et Klod a récupéré ça :

Peau de porc ou peau de patate frite ? aucun goût et aucun intérêt. Mais très léger.

Autre particularité culinaire de la région, à Sikhoraphum nous avons acheté du kah-là-maa (prononcer kalamé) sur le conseil du même Lonely planet.

En voici la présentation

Dans un sachet, des petits paquets rouges

en papier, refermés par pliage aux deux extrémités

à l'intérieur une cylindre de feuille de bananier jaunie

dedans, une pâte noire

qu'en principe on prend directement dans la bouche.

et c'est sucré, fade au tout début puis plutôt bon. Mais nous sommes incapables d'en définir la composition.